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The Pit edition – Hell On Demand

La campagne ulule de financement participatif pour la création de la première plateforme française de vidéo à la demande qui sera consacrée au rock, au metal et aux musique extrêmes : The Pit édition – Hell On Demand a été financée avec succès le dimanche 6 juin 2021 à minuit. Son objectif qui était fixé à 10 000 € a été atteint à 100% le 2 juin 2021 puis dépassé. Au total, 11 616 € ont été récoltés grâce à la mobilisation et au soutien financier de 252 contributeurs qui seront pour la plupart les tous premiers abonnés de la première plateforme française 100% musiques saturées. L’équipe de The Pit remercie chacun d’entre eux puisqu’ils ont chacun contribué à son lancement en septembre 2021. Aussi, chaque contribution au-delà des 10 000 € de l’objectif initial de la campagne de crowdfunding (jusqu’aux 116% qu’elle a atteint) permet aujourd’hui l’amélioration technique de la plateforme et l’acquisition de nouveaux contenus.

Si les mots Heavy, Thrash, Death et Black font partie intégrante de votre vie, THE PIT est fait pour vous !

La future plateforme SVOD sera dédiée à l’univers du Rock et du Metal et verra le jour au cours du troisième trimestre 2021. Concerts, films, documentaires, making-of d’albums, interviews, masterclasses seront triés sur le volet par des des anciens de l’émission Une Dose 2 Metal, fans inconditionnels et autres passionnés de musiques saturées. Ainsi la plateforme sera conçue par des Metalleux pour des Metalleux.

Le metal se révèle un genre unique et pourtant si hétérogène. Mais ici, pas de guerre de chapelles entre Black Metal et Glam Rock, tous les styles même les plus extrêmes seront représentés.

The Pit édition – Hell On Demand comblera le manque de concerts et de festivals que nous vivons depuis un an et réunira les meilleurs contenus de l’histoire du Rock et du Metal, au sein d’une même plateforme 100% musiques saturées : des grands classiques (films et documentaires), des concerts cultes (ou pas), des pépites méconnues et les coulisses d’enregistrement des plus grands albums.

(Image non contractuelle de la version finale)

Au menu :

  • des grands concerts de toutes les époques
  • des prestations plus confidentielles
  • des introuvables (comme le concert de Manowar au Hellfest 2019)
  • des documentaires pour appréhender le Metal à travers un nouveau prisme
  • des films (des nanars asssumés aux succès récents)
  • des bonus, des making-of et des interviews
  • et bientôt, des « créations originales » disponibles en exclusivité pour les abonnés !

L’offre sera mise à jour en permanence, avec des nouveautés chaque mois. 

Pour un festival de metal chez soi, à la demande, depuis votre canapé : un abonnement à 2 formules, sans engagement et avec une période d’essai gratuite de 7 jours.

6 € pour un abonnement mensuel

66,6€ pour un abonnement annuel (parce qu’ils n’ont pas résisté à la tentation) soit 5,55€/mois

L’abonnement permet deux connexions simultanées au service.

La volonté de The Pit edition – Hell On Demand est de partager la passion du metal avec les fans. Par conséquent, la plateforme sera accessible en France dans un premier temps, puis au niveau international par la suite et distribuée à la fois en OTT (en direct via site web) mais aussi chez certains opérateurs qui ont d’ores et déjà manifesté un interêt pour le projet.

Retour sur la campagne ulule https://fr.ulule.com/the-pit/

Les contributions étaient adaptées à chaque bourse : de l’euro symbolique à 250€ ; l’unique contrepartie à 666€ ayant été prise. La contreparties « Hangar 18 » pour 18 € offrait un mois d’abonnement à la plateforme. Les contreparties « Headbanging » pour 30€ et « The Shredder » pour 55€ offraient 2 mois d’abonnement. Les contreparties « Wall of Death », « Circle Piiiit » pour 150€ et « Trve Fan » pour 250€ offraient 3 mois d’abonnement. Outre l’abonnement à la plateforme The Pit edition – Hell On Demand, la campagne ulule offrait de nombreuses autres contreparties : du merchandising (des stickers, un patch, un tee-shirt, un sweat-shirt, un poster drapeau), deux DVD, l’un des deux ouvrages de Corentin Charbonnier et même une Headbanger Box.

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MetalDays 2022

D’ici un mois et demie, nous aurions été à dos de licorne sur le départ pour la Slovénie et le MetalDays. Or, la prochaine édition du MetalDays est reportée une seconde fois et se déroulera du 24 au 30 juillet 2022 à Tolmin en Slovénie.

La billetterie ouvre en ce lundi 7 juin 2021 : 1 000 billets sont mis en vente dès aujourd’hui pour l’édition 2022 du MetalDays. https://shop.metaldays.net/kategorien/metaldays-tickets?

La programmation sera bientôt annoncée. Restez à l’affût !

Communiqué de presse du jeudi 20 mai 2021 à midi :

Conséquence de la pandémie, l'édition 2021 du MetalDays est annulé. À l'heure actuelle, le gouvernement slovène n'a pas fourni d'informations suffisantes. Les événements importants seront-il autorisés ou non en Slovénie cet été ? Pour le moment, les rassemblements de 50 personnes seulement sont autorisés, ce qui ne nous laisse pas de meilleure option. Si nous en sommes désolés, c'est cependant un soulagement d'apporter des éclaircissements à tous ceux qui les attendaient. Dès à présent, nous allons retrousser nos manches et tout reprendre. Le MetalDays a traversé des hauts et bas mais a toujours réussi, grâce à une approche honnête et flexible. Le Covid est le plus grand défi de notre histoire récente, mais comme toujours, notre objectif est de sauter tous les obstacles et d'envoyer un message d'espoir à tous nos visiteurs, groupes, amis, collègues festivals et notre équipe. Or, le message que nous envoyons est assez simple : le MetalDays survivra et se déroulera année après année. Nous remercions chacun d'entre vous pour votre patience alors que attendions jusqu'au dernier moment pour prendre une décision éclairée. Nous remercions aussi tous les groupes qui se sont présentés et nous savons qu'ils partagent tous nos regrets et notre frustration face à la situation.

Localisation 2022 : Le MetalDays 2022 devrait avoir lieu à Tolmin, au même endroit, avec la même taille et la même configuration. D'après les dernières informations, les travaux sur la route de contournement n'influeront pas la tenue du MetalDays 2022.

Dates 2022 : Grâce au processus de vaccination, le MetalDays 2022 aura lieu du 24 au 30 juillet 2022. Dans le cas d'avoir à reporter l'événement en raison d'un changement soudain de la situation Covid à travers l'Europe, nous vous donnerons d'autres informations.

Line-up 2022 : L'affiche sera bientôt révélée. La plupart d'entre vous souhaiteraient le report de la programmation de 2021, ce que nous garderons à l'esprit. Quoi qu'il en soit, de nombreux groupes programmés en 2020 et 2021 ne sont plus disponibles pour 2022.

Capacité 2022 : Le MetalDays 2022 accueillera 12000 visiteurs comme d'habitude et organisera son événement avec ses deux scènes et son nombre habituel de bars et de stands de restauration.

Mesures de sécurité 2022 : Nous ne saurons s’il y en aura et à quoi elles ressembleront. Toutefois, nous suivrons les instructions des autorités.

Hébergement 2022 : Le MetalDays 2022 offrira les mêmes options de camping que d'habitude. Si vous séjournez en dehors de l'enceinte du festival, réservez votre hébergement  https://www.soca-valley.com/fr/accommodations/all-accommodations/

 Billetterie : Vos billets MetalDays 2020 et 2021 ne sont plus valables. Mais ne vous inquiétez pas, vous pouvez jusqu'au 01.09. 2021, les échanger contre des billets MetalDays 2022. Les nouveaux billets échangés seront valables en cas de changement de lieu ou de dates. 
Échangez votre billet 2020 ou 2021 contre un billet 2022 : Qu'il s'agisse d'un billet papier ou électronique, et quel que soit l'endroit où vous l'avez acheté, vos anciens billets (2020, 2021) seront échangés contre de nouveaux billets électroniques. Soit vous revendez votre nouveau billet 2022 via TicketSwap ou vous en demandez le remboursement.
 https://www.metaldays.net/p95/metaldays-202020212022-tickets
En raison de l'influence dévastatrice de la pandémie sur notre activité, nous ne sommes pas en mesure de rembourser vos billets pour le moment. L’aide du Gouvernement n’a pas été fournie, ce qui a rendu notre opération difficile. Cependant, nous serons en mesure d'offrir un remboursement après le festival 2022.
Pour une demande de remboursement, remplissez le formulaire https://www.metaldays.net/p95/metaldays-202020212022-tickets
Les billets pour le MetalDays 2022 seront mis en vente le lundi 7 juin 2021  https://shop.metaldays.net/kategorien/metaldays-tickets

Des dons
Votre soutien n'a pas de prix et nous en sommes éternellement reconnaissants.
Faites don de votre billet 2020 ou 2021 et commandez-en un billet 2022 dans notre boutique  https://www.metaldays.net/p95/metaldays-202020212022-tickets
Faites un don à notre collecte de fonds  GoFundMe https://gofund.me/960daeed
Commandez du merchandising MetalDays ou achetez un ticket  https://shop.metaldays.net/metaldays

Quels groupes à l’affiche du MetalDays 2021 seront reportés sur l’édition 2022 du festival ?

Retour sur le line-up 2021 :

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GORGON : le nouvel album Traditio Satanae en écoute intégrale

Le groupe de black metal français GORGON sortira son nouvel album, intitulé Traditio Satanae, le 11 juin 2021 via Osmose Productions.

Le groupe avait sorti son précédent album The Veil Of Darkness le 25 janvier 2019.

Album en écoute :

Tracklist :

01. Blood Of Sorcerer
02. Death Was Here
03. Entrancing Cemetery
04. Let Me See Behind
05. Sacrilegious Confessions
06. My Filth Is Worth Your Purity
07. Traditio Satanae
08. As Dawn Will Be Slow To Come
09. The Long Quest
10. Scorched Earth Operation
11. At The Beginning There Was Hate

Clip vidéo de la chanson « Blood Of Sorcerer » :

Artwork :

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L.A. GUNS dévoile la chanson live « Wheels Of Fire »

L.A. GUNS sortira son nouvel album live, intitulé Cocked & Loaded Live, le 9 juillet 2021 via Frontiers Music.

Le groupe interprète dans ce live le second album Cocked & Loaded en intégralité. Le live a été enregistré en novembre 2020 au Fremont Country Club à Las Vegas.

La formation est constituée du chanteur Phil Lewis, des guitaristes Tracii Guns et Ace Von Johnson, du bassiste Johnny Martin et du batteur Scot Coogan. Suite au litige et à la revendication de propriété du nom par deux formations distinctes, un accord a été trouvé en la faveur du groupe pour l’exploitation de la marque L.A. GUNS.

Chanson live « Wheels Of Fire » :

Tracklist :

01. Slap In The Face
02. Rip And Tear
03. Sleazy Come Easy Go
04. Never Enough
05. Malaria
06. The Ballad Of Jayne
07. Magdalaine
08. Give A Little
09. Speed
10. 17 Crash
11. Showdown (Riot On Sunset)
12. Wheels Of Fire
13. I Wanna Be Your Man

Chanson live de « Malaria » :

Artwork :

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The Beach Boys : “Feel Flows”, un coffret massif avec les rééditions de “The Sunflower” et “Surf’s Up”

Intitulé “Feel Flows – The Sunflower & Surf’s Up Sessions 1969-1971” ce coffret exceptionnel de cinq CDs sortira le 30 juillet prochain.

Photo : DR

Alors que l’on vient de fêter les 50 ans de “The Sunflower” paru en 1970, et que “Surf’s Up” s’apprête également à souffler ses 50 bougies le 30 août prochain, la sortie d’un énorme coffret 5 CDs (et digital) vient d’être annoncé.

En complément : The Beach Boys : une réunion en 2021 pour le 60e anniversaire ?

L’objet collector, prévu le 30 juillet 2021, comprendra de nouvelles versions remasterisées des deux albums,  ainsi que 108 chansons jamais publiées auparavant. Seront également compris des lives, des versions alternatives, des mixs, des enregistrements a cappella, des promotions radio issues des sessions d’albums, ainsi que des pistes vocales isolées. Les tracklists complètes ont été dévoilées sur les réseaux sociaux des Beach Boys :

Cette nouvelle sortie sera accompagnée d’un livret de 48 pages avec des interviews du groupe et de nouvelles annotations. Pour l’occasion, un nouvel enregistrement de Big Sur extrait des sessions de “Surf’s Up” a été dévoilé, il est à découvrir ci-dessous.

Les pré-commandes sont déjà ouvertes.

Ecoutez le titre :

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Led Zeppelin : “Whole Lotta Love” élu “Meilleur riff de tous les temps” outre-Manche

Les lecteurs de Total Magazine et de son site internet Guitar World ont voté : c’est le riff de Whole Lotta Love de Led Zeppelin qui a remporté tous les suffrages.

Photo : capture écran YouTube

A la question “Quel est, selon vous, le meilleur riff de tous les temps”, qu’auriez-vous répondu ? Les lecteurs du magazine britannique Total Guitar ont parlé et ont élu le riff mythique de Whole Lotta Love de Led Zeppelin, devant Crazy Train d’Ozzy Osbourne et Back In Black d’AC/DC.

En complément : Led Zeppelin : l’incroyable reprise de “Kashmir” par le jeune guitariste virtuose Marcin

En 1969, l’année où Neil Armstrong a posé le premier pas sur la lune, Jimmy Page a initié son propre pas de géant pour l’humanité, écrit la rédaction de Total Guitar dans son numéro de Juillet 2021, consacré aux 50 plus grands riffs de tous les temps. Le riff de Whole Lotta Love ne prend que 2,7 secondes à jouer, mais il a immédiatement projeté la musique dans une autre décennie”.

Figurent également dans le classement Deep Purple, Van Halen, Metallica et Jimi Hendrix, qui arrive bon dernier avec Purple Haze. Découvrez le classement dans son intégralité ci-dessous.

En complément : Led Zeppelin, Van Halen, Prince… 15 solos de guitare incontournables

Top 10 des meilleurs riffs selon les lecteurs de Total Guitar :

1. “Whole Lotta Love” de Led Zeppelin
2. “Crazy Train” d’Ozzy Osbourne
3. “Back In Black” d’AC/DC
4. “Smoke On The Water” de Deep Purple
5. “Ain’t Talkin’ ‘Bout Love” de Van Halen
6. “Enter Sandman” de Metallica
7. “Iron Man” de Black Sabbath
8. “Walk” de Pantera
9. “La Grange” de ZZ Top
10. “Purple Haze” de Jimi Hendrix

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ONE MORNING LEFT : le nouvel album Hyperactive en écoute intégrale

Le groupe de metalcore ONE MORNING LEFT a sorti son nouvel album, intitulé Hyperactive, aujourd’hui 21 mai 2021 via Arising Empire.

Album Hyperactive en écoute intégrale :

Tracklist :

01. Ruby Dragon
02. Neon Highway
03. Sinners Are Winners
04. Drowned God
05. CREATVRES
06. Live Laugh Love
07. Ruthless Resistance
08. Downfall
09. Worry Less, Dance more
10. Hyperactive

Clip vidéo de la chanson « Downfall » :

Clip vidéo de la chanson « Creatvres » :

Clip vidéo de la chanson « Ruthless Resistance » :

Clip vidéo de la chanson « Sinners Are Winners » :

Chanson « Ruby Dragon » :

Clip vidéo de la chanson « Neon Highway » :

Artwork :

Site officiel : https://www.onemorningleft.com
Instagram : https://www.instagram.com/onemorningleftofficial
Facebook : https://www.facebook.com/onemorningleft​
Twitter : https://twitter.com/onemorningleft​

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Mammoth WVH : le poids de l’héritage

Comment aborder sa carrière dans le rock quand on porte le nom de famille Van Halen et que son père n’est autre que l’un des guitaristes les plus révolutionnaires ayant existé ? Voilà la question épineuse qu’a dû se poser Wolfgang Van Halen, fils d’un certain Eddie Van Halen. D’autant qu’on le sait, les critiques ne sont jamais longues à dégainer, il en a lui-même fait l’expérience en remplaçant à quinze ans Michael Anthony, bassiste historique, au sein de Van Halen. C’est donc sous le patronyme de Mammoth WVH – qui parlera aux connaisseurs, tout en le détachant d’un nom lourd à porter – que Wolfgang a décidé de lancer son propre projet.

Œuvrant dans un heavy rock inspiré autant des Foo Fighters que d’AC/DC ou d’Alice In Chains, Wolfgang dévoile son vrai visage d’artiste, mais aussi de multi-instrumentiste, puisqu’il joue absolument tout. L’entretien qui suit était donc l’occasion de faire les présentations, en découvrant un petit peu plus qui il est, son parcours musical et, évidemment, la place de son regretté père dans sa vie.

« Une grande partie de mon inspiration vient de Dave Grohl et des Foo Fighters, et de la manière dont il a démarré avec ce groupe. J’étais très impressionné par sa capacité à tout jouer. »

Radio Metal : A trente ans, tu es déjà bien expérimenté : tu as joué de la basse pour Van Halen et Tremonti, ainsi que, plus récemment, la batterie et la basse pour la moitié du premier album solo de Clint Lowert. Cependant, Mammoth WVH est ton tout premier projet personnel. Pourquoi avoir autant attendu ?

Wolfgang Van Halen (chant, guitare, basse, batterie…) : J’imagine que c’est parce que j’étais très occupé avant. Ça faisait un petit moment que je travaillais là-dessus, donc c’était un peu mon bébé. Mais je suis très content qu’il voie enfin le jour maintenant, c’est excitant. J’ai commencé à composer avec l’intention de faire mon propre projet probablement en 2013. J’ai commencé à faire les premiers enregistrements en 2015 mais ensuite, nous sommes partis en tournée avec Van Halen, donc il a fallu que je fasse une pause. Sauf que je me suis retrouvé à composer beaucoup de musique pendant que j’étais en tournée. Quand je suis revenu, j’avais deux fois plus de chansons. Je les ai enregistrées au fil du temps, en m’adaptant à l’emploi du temps chargé de mon producteur, car c’est un mec très occupé. Nous avons fini vers 2018, en juillet, je crois.

En termes de style, c’est un album très orienté heavy rock moderne, presque grungy par moments, donc ce n’est pas étonnant que tu aies par le passé collaboré avec des artistes tels que Tremonti et Clint Lowery – il y a une certaine logique. Qu’est-ce qui t’a attiré vers ce type de rock ?

Je suis fan de plein de choses différentes. Je trouve juste que c’est de la super musique. J’aime quand de chouettes gars font de la super musique. Mais probablement que le premier groupe à m’avoir marqué était AC/DC. C’était un groupe très important pour mon père et moi ; c’était probablement l’un des premiers groupes de rock auxquels je me suis vraiment intéressé à fond. L’album Powerage était énorme pour nous deux. J’ai toujours adoré cet album. « Down Payment Blues », en particulier, était une chanson très importante pour tous les deux. Concernant ce projet, une grande partie de mon inspiration vient de Dave Grohl et des Foo Fighters, et de la manière dont il a démarré avec ce groupe. J’étais très impressionné par sa capacité à tout jouer. Il a tout fait sur le premier album, donc je suppose que j’ai voulu moi aussi tenter de faire la même chose. Puis il y a des groupes comme Nine Inch Nails, AC/DC comme je l’ai mentionné, Tool, Queens Of The Stone Age, etc. Jimmy Eat World est une autre grosse inspiration pour moi. Alice In Chains aussi. Je pense que si on mélange tout ça, on obtient mon album.

Quelle part de tes affinités musicales et de l’artiste que tu es aujourd’hui vient de ton père et quelle part vient de ton propre parcours dans la musique ?

Je pense qu’une énorme part de tout ce que je fais viendra toujours de mon père, rien qu’à cause des liens du sang et du fait que j’ai été auprès de lui toute ma vie. Ce que j’apprécie, en revanche, c’est que mon père n’a jamais essayé de me forcer à faire quoi que ce soit. Il m’a laissé découvrir mon propre chemin et mon propre son sans le contaminer de quelque façon que ce soit. Si je devais n’être qu’une copie conforme de mon père, je pense que ce serait vraiment ennuyeux. J’aime être un musicien à part entière.

Comme cet album a mis du temps à venir, comment son processus de création t’a-t-il aidé à trouver qui tu étais en tant qu’artiste ?

En fait, c’est exactement ce que cet album a fait pour moi. Avant, je savais que je voulais faire de la musique, mais je ne savais pas comment la faire. Je ne suis jamais allé en école de musique, mais je vois le temps que ça a pris – trois ans – comme ma propre école de musique, car maintenant que cet album est derrière moi, je sais ce que je veux faire et comment je veux le faire, et je me suis découvert en tant qu’artiste à part entière au fil du processus. Je suis donc excité à l’idée de retourner en studio et de mettre en pratique ce que j’ai appris, et faire un album aussi bon voire meilleur en deux fois moins de temps [petits rires].

« J’ai passé tellement de temps à façonner ma propre identité et à vouloir être moi-même que la dernière chose que je voulais faire était de monter sur scène et essayer d’être mon père, car je ne suis pas lui. »

Tu chantes et joues chaque instrument dans l’album. Pourquoi avoir fait ça tout seul et ne pas avoir un groupe autour de toi ?

C’était un genre de défi personnel. Comme je pouvais tout jouer, j’ai vraiment voulu voir si j’en étais capable. Comme je l’ai dit, Dave Grohl était une énorme inspiration avec sa manière de faire le premier album des Foo Fighters sur lequel il a tout joué. Donc j’ai voulu en faire de même. Mais c’est difficile d’être un groupe d’un seul homme et c’est pourquoi le producteur Elvis Baskette a joué un rôle très important, car il m’a permis… Quand tu as vraiment la tête dans le guidon, tu n’as pas non plus envie de te perdre dans ta tambouille, si tu veux. Il m’a beaucoup aidé à sortir la tête de l’eau pour avoir une vision plus objective. Il a beaucoup aidé à tout mettre en place. Malgré tout, ça reste un projet très personnel pour moi, mais je pense que c’est dur de faire de la musique sans que ça le soit. Si ça n’est pas personnel, ça me donne l’impression qu’on ne fait pas d’effort [petits rires]. Les paroles sont très personnelles notamment, j’ai travaillé sur pas mal de trucs avec cet album.

Est-ce intimidant de prendre une guitare devant un public ou sur un enregistrement quand ton père c’est Eddie Van Halen ? Je veux dire que les gens s’attendent probablement à ce que tu sois aussi bon et révolutionnaire que ton père…

Oui, on peut le supposer, mais je pense que ce serait un peu injuste de la part des gens de prendre la vie de mon père et d’en faire un baromètre pour déterminer comment je devrais vivre la mienne. Je pense que l’une des choses que mon père m’a inculquées, c’est d’être moi-même et d’être mon propre musicien. Je demande donc à tous ceux qui se procureront l’album de ne pas s’attendre à un second Van Halen, mais à un artiste original. C’est comme lorsque j’ai été contacté par les Grammys pour jouer « Eruption ». Evidemment que je sais le jouer, mais j’ai passé tellement de temps à façonner ma propre identité et à vouloir être moi-même que la dernière chose que je voulais faire était de monter sur scène et essayer d’être mon père, car je ne suis pas lui.

Les gens pourraient croire que c’est un luxe d’avoir Eddie Van Halen à la maison quand on veut apprendre la guitare. Quel genre de professeur était-il ?

Il était nul ! Il te le dirait lui-même. Je le compare à Albert Einstein quand ils disent qu’il était incapable de nouer ses lacets. C’est ce genre de cas de figure où une personne a tellement de génie en elle que c’est difficile pour elle de transmettre ce savoir à quelqu’un d’autre. Donc en dehors des moments où mon père m’a appris à jouer un rythme de batterie tout simple et où ensuite il m’a acheté un kit de batterie, j’ai tout appris à l’oreille. C’est presque comme un jouet mécanique. Mon père m’apprenait un petit truc, puis il me remontait, me regardait partir et j’apprenais le reste par moi-même.

Est-ce que la batterie était l’instrument que tu voulais jouer à l’origine ?

Oui, c’est avec ça que j’ai commencé. La manière dont ça s’est passé initialement, c’est que mon père m’a appris… Il a posé un magazine sur une table, puis un autre, et il était là : « Fais ceci avec une main, fais ceci avec l’autre main et tape du pied entre deux en même temps que la main gauche, et si tu fais ça, ça crée un rythme de batterie basique. » Quand il a vu que j’arrivais à le faire, il m’a acheté une batterie pour mon anniversaire. A partir de là, j’ai écouté le Best Of – Volume I de Van Halen et Enema Of The State de Blink 182. Je n’ai pas arrêté d’écouter ces deux albums et j’ai essayé de recréer tout ce que j’entendais à la batterie. Donc je pense que c’est l’instrument sur lequel je suis le plus à l’aise. Mon père a lui aussi commencé à la batterie, et je pense qu’il voyait ça comme une très bonne ossature rythmique, si tu veux. C’est un excellent instrument à apprendre pour commencer et ça m’a beaucoup aidé à m’identifier avec les rythmes et à les apprécier. Sur l’album, je me suis éclaté à enregistrer la batterie.

« C’est sûr qu’il y a des avantages, les gens vont probablement plus prêter attention à moi rien qu’à cause du nom et peut-être que certaines portes s’ouvrent plus facilement, mais je ne pense pas que le nom suffise à maintenir la porte ouverte. »

Tu as donc commencé à la batterie, tu as joué de la basse professionnellement, ton père est un célèbre guitariste… Mais quel genre de musicien est Wolfgang Van Halen au final ? Comment te définirais-tu ?

[Rires] Pour plaisanter, je disais : touche-à-tout et bon à rien. Plutôt que de me concentrer sur une chose particulière, j’aime essayer. Je veux dire qu’avec cet album, vous obtenez une image précise du genre de musicien que je suis. Jouer de tout permet de vraiment se concentrer sur l’art de la chanson. Je suppose que si j’étais quelque chose, je mettrais l’accent sur le fait que je suis un compositeur. Initialement et cyniquement, on pourrait se dire : « Oh, il joue de tout. Ça doit être parce que c’est un maniaque du contrôle », mais en fait, je pense que ça m’a beaucoup aidé à apprécier l’art de composer des chansons. Car je pense que quand tu n’es qu’une partie d’un album, disons que tu joues de la guitare, tu as peut-être un peu envie de montrer ce que tu sais faire pour pouvoir dire : « Eh, cette partie, c’était moi ! » Alors que lorsque tu joues tout, si tu décidais de faire de la démonstration sur tous les instruments, ça serait un vrai bordel. Donc le défi vient du fait de composer la meilleure chanson possible et tu te retrouves à tout faire pour servir la chanson plutôt que pour frimer. Je pense que, plus que tout, c’est vraiment ce que j’ai découvert au travers du processus, le plaisir de concevoir une chanson.

Tu as mentionné le producteur Michael « Elvis » Baskette », et tu as déclaré à son sujet qu’il t’avait « aidé à prendre confiance pour devenir chanteur ». Peux-tu nous parler de ton apprentissage en tant que chanteur ?

J’ai chanté toute ma vie, mais je suis quelqu’un de très anxieux qui doute beaucoup de lui-même. Je suis très critique envers moi-même. Je manquais de confiance en moi pour prendre le contrôle et être chanteur lead, même si je voulais essayer, et je pense que c’est Elvis qui m’a vraiment donné confiance. Il a tiré ça de moi et a vu avant moi que j’en étais capable. En gros, il m’a dit de la fermer et de chanter [rires]. Il a su que j’avais ça en moi quand je lui ai montré des idées entre autres, et il était là : « Tu dois arrêter de douter de toi-même et y aller. » Je pense que la plus grande barrière que j’avais à franchir était qu’il fallait que j’arrête de trop réfléchir et que je fonce. Donc une fois que j’avais fait deux ou trois chansons, j’ai eu l’assurance suffisante pour terminer le reste du disque.

Qui ont été tes références en termes de chanteur ?

C’est marrant, on me pose la question ces derniers temps et je n’ai pas vraiment de super réponse à donner. Comme je l’ai dit, j’ai chanté toute ma vie. Donc bien que j’aie des chanteurs dont je suis extrêmement fan, je crois que je n’ai jamais vraiment essayé de calquer mon chant ou regardé quelqu’un chanter en disant : « Je veux faire ça. » J’ai élaboré mon propre truc, pour ainsi dire.

Pour le line-up de tournée, tu as choisi d’être accompagné de Frank Sidoris à la guitare, qui joue avec Myles Kennedy dans le groupe de Slash, et Garrett Whitlock à la batterie, qui joue avec Mark Tremonti, tandis qu’on a parlé du producteur Elvis qui a justement l’habitude de travailler avec Myles et Mark. On dirait que tu es assez proche du groupe Alter Bridge. Quelle est ton histoire avec ces gars ?

Nous sommes une grande et heureuse famille d’amis. Je connais Mark depuis des années. Je crois que nous nous sommes rencontrés en 2007. J’étais fan d’Alter Bridge, l’album de Blackbird venait tout juste de sortir. Il s’est trouvé que nous étions dans la même ville, quelque part dans le Delaware, et ils jouaient dans la même rue que nous. Donc dès que nous avons fini notre concert avec Van Halen, je suis monté dans la voiture et je suis directement allé à leur concert et j’ai pu voir la fin de leur set. Nous avons échangé nos numéros de téléphone et nous sommes très bons amis depuis. Puis j’ai fini par jouer dans son groupe. Donc nous sommes tous une joyeuse bande de marginaux, si tu veux.

Mammoth était le nom du groupe Van Halen avant qu’il ne devienne Van Halen. A quel point est-ce symbolique pour toi d’utiliser ce nom ?

A chaque fois que mon père me racontait les histoires de l’époque où ils jouaient avec Mammoth, j’adorais tellement le nom que je me disais que quand je serais grand, je voudrais nommer mon propre groupe ainsi. J’imagine que nous y voilà ! J’étais un petit peu nerveux, je lui ai demandé la permission et il était là : « Pourquoi tu me demandes ?! C’est génial, vas-y ! » Il a adoré. Il était très content. Je pense que c’est très important de m’inscrire dans l’histoire et l’héritage de ma famille mais en allant dans ma propre direction. Bien que les fans purs et durs de Van Halen soient parfaitement au courant du nom Mammoth, je ne pense pas que ce soit le cas de tout le monde. Donc je trouve que c’est une référence sympathique et subtile pour ceux qui ne savent pas, tout en évoquant l’héritage. C’est très important pour moi parce que j’adore ce nom et j’adore le fait que mon père était celui qui chantait dans le groupe – c’est un autre élément qui me rapproche de ce nom.

« La raison principale pour laquelle j’étais là [à tourner avec Van Halen], c’était pour être présent pour mon père. Il était sobre depuis peu et il souffrait beaucoup d’anxiété. […] Rien que le fait de pouvoir tourner avec mon père, c’est l’un des meilleurs souvenirs que j’ai de lui. Chaque concert était un don et je ne l’oublierai jamais. »

En optant pour ce nom, tu établis un lien avec le groupe de ton père, mais sans mettre en avant le nom Van Halen. A quel point c’est une bénédiction et une malédiction de faire carrière dans le rock quand on porte le nom Van Halen et qu’il y a déjà une grande histoire attachée à ce nom ?

Il est clair qu’il y a un peu des deux et c’était intentionnel. Je ne voulais pas me présenter sous le nom Van Halen, les gens se font déjà une telle idée de ce qu’il implique que je voulais vraiment que ce soit vu comme un groupe, même si je joue tout en studio. Donc, oui, comme tu l’as dit, je pense vraiment que c’est à double tranchant. C’est sûr qu’il y a des avantages, les gens vont probablement plus prêter attention à moi rien qu’à cause du nom et peut-être que certaines portes s’ouvrent plus facilement, mais je ne pense pas que le nom suffise à maintenir la porte ouverte. Je me compare à quelqu’un comme Billy Eilish. Elle a une famille… Par exemple, son frère est producteur, il y a des liens, donc ça l’a peut-être aidée à ouvrir des portes, mais je pense que la raison pour laquelle elle est encore là, c’est parce qu’elle déchire et a du cran. Donc j’imagine que si je n’ai pas de cran, je disparaîtrai dans un an et vous n’entendrez plus jamais parler de moi, même si ça ne m’empêchera pas de continuer à faire de la musique dans mon coin. Mais si nous nous reparlons dans un an ou un peu plus pour mon second album, alors je suppose que tout ira bien [petits rires].

L’album se termine sur la chanson « Distance » qui est une lettre ouverte émouvante adressée à ton père, déclarant que « peu importe la distance, [tu seras] toujours auprès de [lui] ». Est-ce que ce pourrait être ta réponse à l’instrumentale « 316 » que ton père avait écrite pour ta naissance en 1991 ? On dirait que la boucle est bouclée…

Oui, c’est vraiment le cas. Ce n’était pas l’intention de départ, mais en y repensant maintenant, on dirait vraiment que la boucle est bouclée d’une belle manière. Je l’ai fait écouter à mon père, mais je ne pense pas qu’il s’était rendu compte de la signification que cette chanson a pour moi. Je pense qu’il l’a comprise simplement comme une chanson qui parlait de la perte, et c’est le cas. Même si venant de moi elle a un message très spécifique, j’ai aussi tendance à écrire mes paroles en adoptant un point de vue ouvert, de façon à ce que n’importe qui puisse leur donner sa propre signification, et je pense que c’est ainsi qu’il l’a vue.

D’ailleurs, en parlant du morceau « 316 », tu avais appris à jouer de la guitare, justement pour le jouer lors d’un concours de talents en sixième…

Oui, apprendre cette chanson, c’est un peu ce qui a stimulé mon amour de la guitare. Je me souviens, j’étais stressé, comme d’habitude, mais j’étais très fier d’avoir appris une chanson à la guitare, car ça m’avait toujours semblé effrayant, mais avoir pu comprendre comment jouer ça, une chanson qui était aussi importante pour moi, c’était vraiment quelque chose de spécial.

Quand tu as tourné avec Van Halen et enregistré A Different Kind Of Truth, le fait que tu remplaçais Michael Anthony a été très critiqué. Tu avais entre quinze et vingt ans à l’époque, j’imagine que ça a dû être à la fois excitant et difficile pour toi. Comment as-tu vécu ça et supporté les critiques ?

Simplement, tu apprends à laisser couler. La raison principale pour laquelle j’étais là, c’était pour être présent pour mon père. Il était sobre depuis peu et il souffrait beaucoup d’anxiété, tout comme moi. C’était juste un truc très amusant centré sur la famille. Je n’avais même pas l’impression que c’était un travail. J’étais là avec mon père et mon oncle, à faire de la musique et à m’amuser. C’était assez dingue, mais nous avions tellement répété qu’il s’agissait juste de profiter du moment et d’être là sur scène. Etant gamin, tu vois tellement de gens dans le public que tu commences à loucher et finalement à te concentrer sur ta prestation. Mais rien que le fait de pouvoir tourner avec mon père, c’est l’un des meilleurs souvenirs que j’ai de lui. Chaque concert était un don et je ne l’oublierai jamais.

Comment as-tu jonglé entre ta vie musicale et ta vie de lycéen ?

J’avais un professeur particulier car j’ai sauté la première pour faire ça. Les jours off, je lisais, je faisais des maths et tous ces trucs [rires]. Après les balances, pareil. J’essayais de jongler avec les deux. C’était dur parce que j’avais envie d’aller jouer de la musique, mais il fallait faire des divisions complexes ou des trucs du genre, il fallait que je fasse mes devoirs.

Interview réalisée par téléphone le 7 mai 2021 par Nicolas Gricourt.
Retranscription & traduction : Nicolas Gricourt.

Site officiel de Mammoth WVH : www.mammothwvh.com

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Mammoth WVH : le poids de l’héritage

Comment aborder sa carrière dans le rock quand on porte le nom de famille Van Halen et que son père n’est autre que l’un des guitaristes les plus révolutionnaires ayant existé ? Voilà la question épineuse qu’a dû se poser Wolfgang Van Halen, fils d’un certain Eddie Van Halen. D’autant qu’on le sait, les critiques ne sont jamais longues à dégainer, il en a lui-même fait l’expérience en remplaçant à quinze ans Michael Anthony, bassiste historique, au sein de Van Halen. C’est donc sous le patronyme de Mammoth WVH – qui parlera aux connaisseurs, tout en le détachant d’un nom lourd à porter – que Wolfgang a décidé de lancer son propre projet.

Œuvrant dans un heavy rock inspiré autant des Foo Fighters que d’AC/DC ou d’Alice In Chains, Wolfgang dévoile son vrai visage d’artiste, mais aussi de multi-instrumentiste, puisqu’il joue absolument tout. L’entretien qui suit était donc l’occasion de faire les présentations, en découvrant un petit peu plus qui il est, son parcours musical et, évidemment, la place de son regretté père dans sa vie.

« Une grande partie de mon inspiration vient de Dave Grohl et des Foo Fighters, et de la manière dont il a démarré avec ce groupe. J’étais très impressionné par sa capacité à tout jouer. »

Radio Metal : A trente ans, tu es déjà bien expérimenté : tu as joué de la basse pour Van Halen et Tremonti, ainsi que, plus récemment, la batterie et la basse pour la moitié du premier album solo de Clint Lowert. Cependant, Mammoth WVH est ton tout premier projet personnel. Pourquoi avoir autant attendu ?

Wolfgang Van Halen (chant, guitare, basse, batterie…) : J’imagine que c’est parce que j’étais très occupé avant. Ça faisait un petit moment que je travaillais là-dessus, donc c’était un peu mon bébé. Mais je suis très content qu’il voie enfin le jour maintenant, c’est excitant. J’ai commencé à composer avec l’intention de faire mon propre projet probablement en 2013. J’ai commencé à faire les premiers enregistrements en 2015 mais ensuite, nous sommes partis en tournée avec Van Halen, donc il a fallu que je fasse une pause. Sauf que je me suis retrouvé à composer beaucoup de musique pendant que j’étais en tournée. Quand je suis revenu, j’avais deux fois plus de chansons. Je les ai enregistrées au fil du temps, en m’adaptant à l’emploi du temps chargé de mon producteur, car c’est un mec très occupé. Nous avons fini vers 2018, en juillet, je crois.

En termes de style, c’est un album très orienté heavy rock moderne, presque grungy par moments, donc ce n’est pas étonnant que tu aies par le passé collaboré avec des artistes tels que Tremonti et Clint Lowery – il y a une certaine logique. Qu’est-ce qui t’a attiré vers ce type de rock ?

Je suis fan de plein de choses différentes. Je trouve juste que c’est de la super musique. J’aime quand de chouettes gars font de la super musique. Mais probablement que le premier groupe à m’avoir marqué était AC/DC. C’était un groupe très important pour mon père et moi ; c’était probablement l’un des premiers groupes de rock auxquels je me suis vraiment intéressé à fond. L’album Powerage était énorme pour nous deux. J’ai toujours adoré cet album. « Down Payment Blues », en particulier, était une chanson très importante pour tous les deux. Concernant ce projet, une grande partie de mon inspiration vient de Dave Grohl et des Foo Fighters, et de la manière dont il a démarré avec ce groupe. J’étais très impressionné par sa capacité à tout jouer. Il a tout fait sur le premier album, donc je suppose que j’ai voulu moi aussi tenter de faire la même chose. Puis il y a des groupes comme Nine Inch Nails, AC/DC comme je l’ai mentionné, Tool, Queens Of The Stone Age, etc. Jimmy Eat World est une autre grosse inspiration pour moi. Alice In Chains aussi. Je pense que si on mélange tout ça, on obtient mon album.

Quelle part de tes affinités musicales et de l’artiste que tu es aujourd’hui vient de ton père et quelle part vient de ton propre parcours dans la musique ?

Je pense qu’une énorme part de tout ce que je fais viendra toujours de mon père, rien qu’à cause des liens du sang et du fait que j’ai été auprès de lui toute ma vie. Ce que j’apprécie, en revanche, c’est que mon père n’a jamais essayé de me forcer à faire quoi que ce soit. Il m’a laissé découvrir mon propre chemin et mon propre son sans le contaminer de quelque façon que ce soit. Si je devais n’être qu’une copie conforme de mon père, je pense que ce serait vraiment ennuyeux. J’aime être un musicien à part entière.

Comme cet album a mis du temps à venir, comment son processus de création t’a-t-il aidé à trouver qui tu étais en tant qu’artiste ?

En fait, c’est exactement ce que cet album a fait pour moi. Avant, je savais que je voulais faire de la musique, mais je ne savais pas comment la faire. Je ne suis jamais allé en école de musique, mais je vois le temps que ça a pris – trois ans – comme ma propre école de musique, car maintenant que cet album est derrière moi, je sais ce que je veux faire et comment je veux le faire, et je me suis découvert en tant qu’artiste à part entière au fil du processus. Je suis donc excité à l’idée de retourner en studio et de mettre en pratique ce que j’ai appris, et faire un album aussi bon voire meilleur en deux fois moins de temps [petits rires].

« J’ai passé tellement de temps à façonner ma propre identité et à vouloir être moi-même que la dernière chose que je voulais faire était de monter sur scène et essayer d’être mon père, car je ne suis pas lui. »

Tu chantes et joues chaque instrument dans l’album. Pourquoi avoir fait ça tout seul et ne pas avoir un groupe autour de toi ?

C’était un genre de défi personnel. Comme je pouvais tout jouer, j’ai vraiment voulu voir si j’en étais capable. Comme je l’ai dit, Dave Grohl était une énorme inspiration avec sa manière de faire le premier album des Foo Fighters sur lequel il a tout joué. Donc j’ai voulu en faire de même. Mais c’est difficile d’être un groupe d’un seul homme et c’est pourquoi le producteur Elvis Baskette a joué un rôle très important, car il m’a permis… Quand tu as vraiment la tête dans le guidon, tu n’as pas non plus envie de te perdre dans ta tambouille, si tu veux. Il m’a beaucoup aidé à sortir la tête de l’eau pour avoir une vision plus objective. Il a beaucoup aidé à tout mettre en place. Malgré tout, ça reste un projet très personnel pour moi, mais je pense que c’est dur de faire de la musique sans que ça le soit. Si ça n’est pas personnel, ça me donne l’impression qu’on ne fait pas d’effort [petits rires]. Les paroles sont très personnelles notamment, j’ai travaillé sur pas mal de trucs avec cet album.

Est-ce intimidant de prendre une guitare devant un public ou sur un enregistrement quand ton père c’est Eddie Van Halen ? Je veux dire que les gens s’attendent probablement à ce que tu sois aussi bon et révolutionnaire que ton père…

Oui, on peut le supposer, mais je pense que ce serait un peu injuste de la part des gens de prendre la vie de mon père et d’en faire un baromètre pour déterminer comment je devrais vivre la mienne. Je pense que l’une des choses que mon père m’a inculquées, c’est d’être moi-même et d’être mon propre musicien. Je demande donc à tous ceux qui se procureront l’album de ne pas s’attendre à un second Van Halen, mais à un artiste original. C’est comme lorsque j’ai été contacté par les Grammys pour jouer « Eruption ». Evidemment que je sais le jouer, mais j’ai passé tellement de temps à façonner ma propre identité et à vouloir être moi-même que la dernière chose que je voulais faire était de monter sur scène et essayer d’être mon père, car je ne suis pas lui.

Les gens pourraient croire que c’est un luxe d’avoir Eddie Van Halen à la maison quand on veut apprendre la guitare. Quel genre de professeur était-il ?

Il était nul ! Il te le dirait lui-même. Je le compare à Albert Einstein quand ils disent qu’il était incapable de nouer ses lacets. C’est ce genre de cas de figure où une personne a tellement de génie en elle que c’est difficile pour elle de transmettre ce savoir à quelqu’un d’autre. Donc en dehors des moments où mon père m’a appris à jouer un rythme de batterie tout simple et où ensuite il m’a acheté un kit de batterie, j’ai tout appris à l’oreille. C’est presque comme un jouet mécanique. Mon père m’apprenait un petit truc, puis il me remontait, me regardait partir et j’apprenais le reste par moi-même.

Est-ce que la batterie était l’instrument que tu voulais jouer à l’origine ?

Oui, c’est avec ça que j’ai commencé. La manière dont ça s’est passé initialement, c’est que mon père m’a appris… Il a posé un magazine sur une table, puis un autre, et il était là : « Fais ceci avec une main, fais ceci avec l’autre main et tape du pied entre deux en même temps que la main gauche, et si tu fais ça, ça crée un rythme de batterie basique. » Quand il a vu que j’arrivais à le faire, il m’a acheté une batterie pour mon anniversaire. A partir de là, j’ai écouté le Best Of – Volume I de Van Halen et Enema Of The State de Blink 182. Je n’ai pas arrêté d’écouter ces deux albums et j’ai essayé de recréer tout ce que j’entendais à la batterie. Donc je pense que c’est l’instrument sur lequel je suis le plus à l’aise. Mon père a lui aussi commencé à la batterie, et je pense qu’il voyait ça comme une très bonne ossature rythmique, si tu veux. C’est un excellent instrument à apprendre pour commencer et ça m’a beaucoup aidé à m’identifier avec les rythmes et à les apprécier. Sur l’album, je me suis éclaté à enregistrer la batterie.

« C’est sûr qu’il y a des avantages, les gens vont probablement plus prêter attention à moi rien qu’à cause du nom et peut-être que certaines portes s’ouvrent plus facilement, mais je ne pense pas que le nom suffise à maintenir la porte ouverte. »

Tu as donc commencé à la batterie, tu as joué de la basse professionnellement, ton père est un célèbre guitariste… Mais quel genre de musicien est Wolfgang Van Halen au final ? Comment te définirais-tu ?

[Rires] Pour plaisanter, je disais : touche-à-tout et bon à rien. Plutôt que de me concentrer sur une chose particulière, j’aime essayer. Je veux dire qu’avec cet album, vous obtenez une image précise du genre de musicien que je suis. Jouer de tout permet de vraiment se concentrer sur l’art de la chanson. Je suppose que si j’étais quelque chose, je mettrais l’accent sur le fait que je suis un compositeur. Initialement et cyniquement, on pourrait se dire : « Oh, il joue de tout. Ça doit être parce que c’est un maniaque du contrôle », mais en fait, je pense que ça m’a beaucoup aidé à apprécier l’art de composer des chansons. Car je pense que quand tu n’es qu’une partie d’un album, disons que tu joues de la guitare, tu as peut-être un peu envie de montrer ce que tu sais faire pour pouvoir dire : « Eh, cette partie, c’était moi ! » Alors que lorsque tu joues tout, si tu décidais de faire de la démonstration sur tous les instruments, ça serait un vrai bordel. Donc le défi vient du fait de composer la meilleure chanson possible et tu te retrouves à tout faire pour servir la chanson plutôt que pour frimer. Je pense que, plus que tout, c’est vraiment ce que j’ai découvert au travers du processus, le plaisir de concevoir une chanson.

Tu as mentionné le producteur Michael « Elvis » Baskette », et tu as déclaré à son sujet qu’il t’avait « aidé à prendre confiance pour devenir chanteur ». Peux-tu nous parler de ton apprentissage en tant que chanteur ?

J’ai chanté toute ma vie, mais je suis quelqu’un de très anxieux qui doute beaucoup de lui-même. Je suis très critique envers moi-même. Je manquais de confiance en moi pour prendre le contrôle et être chanteur lead, même si je voulais essayer, et je pense que c’est Elvis qui m’a vraiment donné confiance. Il a tiré ça de moi et a vu avant moi que j’en étais capable. En gros, il m’a dit de la fermer et de chanter [rires]. Il a su que j’avais ça en moi quand je lui ai montré des idées entre autres, et il était là : « Tu dois arrêter de douter de toi-même et y aller. » Je pense que la plus grande barrière que j’avais à franchir était qu’il fallait que j’arrête de trop réfléchir et que je fonce. Donc une fois que j’avais fait deux ou trois chansons, j’ai eu l’assurance suffisante pour terminer le reste du disque.

Qui ont été tes références en termes de chanteur ?

C’est marrant, on me pose la question ces derniers temps et je n’ai pas vraiment de super réponse à donner. Comme je l’ai dit, j’ai chanté toute ma vie. Donc bien que j’aie des chanteurs dont je suis extrêmement fan, je crois que je n’ai jamais vraiment essayé de calquer mon chant ou regardé quelqu’un chanter en disant : « Je veux faire ça. » J’ai élaboré mon propre truc, pour ainsi dire.

Pour le line-up de tournée, tu as choisi d’être accompagné de Frank Sidoris à la guitare, qui joue avec Myles Kennedy dans le groupe de Slash, et Garrett Whitlock à la batterie, qui joue avec Mark Tremonti, tandis qu’on a parlé du producteur Elvis qui a justement l’habitude de travailler avec Myles et Mark. On dirait que tu es assez proche du groupe Alter Bridge. Quelle est ton histoire avec ces gars ?

Nous sommes une grande et heureuse famille d’amis. Je connais Mark depuis des années. Je crois que nous nous sommes rencontrés en 2007. J’étais fan d’Alter Bridge, l’album de Blackbird venait tout juste de sortir. Il s’est trouvé que nous étions dans la même ville, quelque part dans le Delaware, et ils jouaient dans la même rue que nous. Donc dès que nous avons fini notre concert avec Van Halen, je suis monté dans la voiture et je suis directement allé à leur concert et j’ai pu voir la fin de leur set. Nous avons échangé nos numéros de téléphone et nous sommes très bons amis depuis. Puis j’ai fini par jouer dans son groupe. Donc nous sommes tous une joyeuse bande de marginaux, si tu veux.

Mammoth était le nom du groupe Van Halen avant qu’il ne devienne Van Halen. A quel point est-ce symbolique pour toi d’utiliser ce nom ?

A chaque fois que mon père me racontait les histoires de l’époque où ils jouaient avec Mammoth, j’adorais tellement le nom que je me disais que quand je serais grand, je voudrais nommer mon propre groupe ainsi. J’imagine que nous y voilà ! J’étais un petit peu nerveux, je lui ai demandé la permission et il était là : « Pourquoi tu me demandes ?! C’est génial, vas-y ! » Il a adoré. Il était très content. Je pense que c’est très important de m’inscrire dans l’histoire et l’héritage de ma famille mais en allant dans ma propre direction. Bien que les fans purs et durs de Van Halen soient parfaitement au courant du nom Mammoth, je ne pense pas que ce soit le cas de tout le monde. Donc je trouve que c’est une référence sympathique et subtile pour ceux qui ne savent pas, tout en évoquant l’héritage. C’est très important pour moi parce que j’adore ce nom et j’adore le fait que mon père était celui qui chantait dans le groupe – c’est un autre élément qui me rapproche de ce nom.

« La raison principale pour laquelle j’étais là [à tourner avec Van Halen], c’était pour être présent pour mon père. Il était sobre depuis peu et il souffrait beaucoup d’anxiété. […] Rien que le fait de pouvoir tourner avec mon père, c’est l’un des meilleurs souvenirs que j’ai de lui. Chaque concert était un don et je ne l’oublierai jamais. »

En optant pour ce nom, tu établis un lien avec le groupe de ton père, mais sans mettre en avant le nom Van Halen. A quel point c’est une bénédiction et une malédiction de faire carrière dans le rock quand on porte le nom Van Halen et qu’il y a déjà une grande histoire attachée à ce nom ?

Il est clair qu’il y a un peu des deux et c’était intentionnel. Je ne voulais pas me présenter sous le nom Van Halen, les gens se font déjà une telle idée de ce qu’il implique que je voulais vraiment que ce soit vu comme un groupe, même si je joue tout en studio. Donc, oui, comme tu l’as dit, je pense vraiment que c’est à double tranchant. C’est sûr qu’il y a des avantages, les gens vont probablement plus prêter attention à moi rien qu’à cause du nom et peut-être que certaines portes s’ouvrent plus facilement, mais je ne pense pas que le nom suffise à maintenir la porte ouverte. Je me compare à quelqu’un comme Billy Eilish. Elle a une famille… Par exemple, son frère est producteur, il y a des liens, donc ça l’a peut-être aidée à ouvrir des portes, mais je pense que la raison pour laquelle elle est encore là, c’est parce qu’elle déchire et a du cran. Donc j’imagine que si je n’ai pas de cran, je disparaîtrai dans un an et vous n’entendrez plus jamais parler de moi, même si ça ne m’empêchera pas de continuer à faire de la musique dans mon coin. Mais si nous nous reparlons dans un an ou un peu plus pour mon second album, alors je suppose que tout ira bien [petits rires].

L’album se termine sur la chanson « Distance » qui est une lettre ouverte émouvante adressée à ton père, déclarant que « peu importe la distance, [tu seras] toujours auprès de [lui] ». Est-ce que ce pourrait être ta réponse à l’instrumentale « 316 » que ton père avait écrite pour ta naissance en 1991 ? On dirait que la boucle est bouclée…

Oui, c’est vraiment le cas. Ce n’était pas l’intention de départ, mais en y repensant maintenant, on dirait vraiment que la boucle est bouclée d’une belle manière. Je l’ai fait écouter à mon père, mais je ne pense pas qu’il s’était rendu compte de la signification que cette chanson a pour moi. Je pense qu’il l’a comprise simplement comme une chanson qui parlait de la perte, et c’est le cas. Même si venant de moi elle a un message très spécifique, j’ai aussi tendance à écrire mes paroles en adoptant un point de vue ouvert, de façon à ce que n’importe qui puisse leur donner sa propre signification, et je pense que c’est ainsi qu’il l’a vue.

D’ailleurs, en parlant du morceau « 316 », tu avais appris à jouer de la guitare, justement pour le jouer lors d’un concours de talents en sixième…

Oui, apprendre cette chanson, c’est un peu ce qui a stimulé mon amour de la guitare. Je me souviens, j’étais stressé, comme d’habitude, mais j’étais très fier d’avoir appris une chanson à la guitare, car ça m’avait toujours semblé effrayant, mais avoir pu comprendre comment jouer ça, une chanson qui était aussi importante pour moi, c’était vraiment quelque chose de spécial.

Quand tu as tourné avec Van Halen et enregistré A Different Kind Of Truth, le fait que tu remplaçais Michael Anthony a été très critiqué. Tu avais entre quinze et vingt ans à l’époque, j’imagine que ça a dû être à la fois excitant et difficile pour toi. Comment as-tu vécu ça et supporté les critiques ?

Simplement, tu apprends à laisser couler. La raison principale pour laquelle j’étais là, c’était pour être présent pour mon père. Il était sobre depuis peu et il souffrait beaucoup d’anxiété, tout comme moi. C’était juste un truc très amusant centré sur la famille. Je n’avais même pas l’impression que c’était un travail. J’étais là avec mon père et mon oncle, à faire de la musique et à m’amuser. C’était assez dingue, mais nous avions tellement répété qu’il s’agissait juste de profiter du moment et d’être là sur scène. Etant gamin, tu vois tellement de gens dans le public que tu commences à loucher et finalement à te concentrer sur ta prestation. Mais rien que le fait de pouvoir tourner avec mon père, c’est l’un des meilleurs souvenirs que j’ai de lui. Chaque concert était un don et je ne l’oublierai jamais.

Comment as-tu jonglé entre ta vie musicale et ta vie de lycéen ?

J’avais un professeur particulier car j’ai sauté la première pour faire ça. Les jours off, je lisais, je faisais des maths et tous ces trucs [rires]. Après les balances, pareil. J’essayais de jongler avec les deux. C’était dur parce que j’avais envie d’aller jouer de la musique, mais il fallait faire des divisions complexes ou des trucs du genre, il fallait que je fasse mes devoirs.

Interview réalisée par téléphone le 7 mai 2021 par Nicolas Gricourt.
Retranscription & traduction : Nicolas Gricourt.

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PERSEIDE dévoile le clip vidéo de la nouvelle chanson « 9th Life »

Le groupe lyonnais PERSEIDE a dévoile un nouveau single le 7 juin 2021, intitulé « Set Me Free ».

Clip vidéo de la chanson « 9th Life » :

Clip vidéo de la chanson « Set Me Free » (avec Elio de TARLD – The Amsterdam Red-Light District) :

PERSEIDE a sorti son dernier album, intitulé The Only Thing, le 29 mai 2020.

L’album a été enregistré, mixé et masterisé par Olivier Didillon au Record did’studio. L’artwork est l’oeuvre d’Alban Verneret.

Clip vidéo live de la chanson « Sell Yourself » :

Album en écoute :

Artwork :